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BERTALL. Les Contes de ma mère.

BERTALL. Les Contes de ma mère.

450,00 €Prix
Paris, E. Plon et Cie, 1877 (octobre 1876), in-8 (24,5 x 17 cm), percaline rouge, bords biseautés. Au premier plat, noir et or, la fée Papillon (conte "Les Trois sœurs"), entourée d'enfants, portés par un papillon géant (d'après le frontispice et l'ill. p. 225), dans un cartouche encadré de motifs géométriques. Au second plat, filets et encadrements noirs de motifs végétaux en arabesque, au dos caissons dorés, tr. dorées (A. Souze, graveur, A. Lenègre, relieur), (8)-346-(2) pp. ¦Edition originale illustrée de 226 dessins par Bertall, dont un frontispice et 33 hors-texte.Recueil de douze contes divisés en trois parties : Contes familiers (La petite fille paresseuse. Mademoiselle Caprice. Lenfant colère). Contes de fées (Le Roi Bonhomme. Lhabit de létudiant. La poule enchantée. Picciolina. Les Trois sœurs). Récits divers (Un prix de vertu. Jacques Eusée, souvenir. Une nuit dans la chapelle. La directrice).Bertall (Charles Albert d'Arnoux, 1820-1882) est un grand illustrateur de contes merveilleux. En 1851, il participe à lillustration dune édition des Contes de Perrault. Il illustre des contes de Féval (1845), dHoffmann (1852), de Grimm (1859), dAndersen (1862), de Hauff (1863), de Schmid (1868), de Hawthorne, etc. En 1870, il dessine La Princesse éblouissante dErnest LEpine (Hachette, plat historié), et dun recueil de Contes de fées en 1872 (par Perrault, Mme dAulnoy et Leprince de Beaumont, etc.) qui aura de multiples rééditions.Dans sa préface, Bertall explique la genèse de ce livre : « Lorsque nous étions tout petits, mes sœurs et moi, chaque jour nous venions nous asseoir aux pieds de notre chère bonne mère, et nous écoutions, ravis, les récits, les contes et les belles histoires qu'elle nous disait si bien, de cette voix douce, tendre et convaincue qu'il me semble entendre encore. Elle nous racontait, comme personne, l'histoire du Petit Poucet, du Chat Botté, etc., mais elle ne craignait pas de blâmer les mensonges du Petit Poucet, les tromperies inconvenantes du Chat Botté, comme la paresse et l'indolence coupable du maître de ce chat si hâbleur et si déluré. Aussi elle joignait à ces récits d'autres jolies histoires qu'elle improvisait elle-même, qui avaient le don de nous plaire encore plus que toutes les autres, et dans lesquelles les dénouements heureux étaient des récompenses justement acquises. Plus tard, nous avons eu le bonheur de voir, à notre tour, nos enfants, à nous, assis en rond autour de leur grand'mère, écoutant aussi ravis que nous ces histoires qu'elle contait si bien. Un jour elle se mit à les écrire pour ses petits-enfants. Nous avons retrouvé dans son vieux secrétaire quelques-uns de ces contes, et si les enfants des autres peuvent trouver à les lire la moitié du plaisir que nous et nos enfants nous avions à les entendre, nous aurons le bonheur de les voir accueillir par un véritable succès. Quant à moi, je suis heureux, plus que je ne peux le dire, d'avoir recueilli ces souvenirs bien chers de mes jeunes années, et de pouvoir ajouter à ces récits aimés de notre mère quelques-unes de ces petites images qu'elle aimait à me voir faire pour d'autres livres, et pour lesquelles elle se plaisait jadis à guider ma main. »Soulignons que le XIXe siècle et un grand siècle pour les contes de fées : non seulement ceux des XVIIe et XVIIIe siècles sont réédités, mais nombre dauteurs en composent de nouveaux. On consultera à ce propos limportante anthologie de Francis Lacassin, Si les fées métaient contées (2005), réunissant 140 contes.Existe aussi en bleu.Bel exemplaire.
SKU : 9501528

     

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