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STABLES (William Gordon) et baron de VAUX. Notre ami le chien .

STABLES (William Gordon) et baron de VAUX. Notre ami le chien .

950,00 €Prix
Races étrangères et françaises. Paris, J. Rothschild, éditeur, 1897, in-8 (22,5 x 15 cm), demi-percaline grise, plats de percaline chagrinée gris bleu. Au premier plat polychrome, huit têtes ou silhouettes de chiens de différentes races (deux lévriers italiens, en haut, p. 156, braque, mastiff, chien de Poméranie, p. 154, danois, bouledogue, basset, p. 51, etc.). Au second plat, tête de griffon boulet en vignette (Marco, p. 207), au dos deux têtes de bouledogue et d'épagneul, et titre au palladium, tête ocre, tr. non rognée (En gel, relieur), XX-332 pp., index des races ¦Édition originale illustrée de 24 pl. sur papier bleu imprimées en rouge sous serpentes et 146 vignettes in-texte. Surtitre : Aux amateurs, chasseurs, propriétaires. Sous-titre : Races françaises et étrangère s. Histoire naturelle. Achat. Élevage. Reproduction. Expositions. Traitement des maladies. Chenil. Dressage pratique et raisonné. Préface d'Aurélien Scholl. Traduction et adaptation de Our friend the dog, a complete guide to the point and properties of all known breeds and their successful management in health and sickness (1re éd. 1884, rééd. 1895 et 1903). Le livre est présenté comme écrit par le baron de Vaux d'après Gordon Stables, un auteur inconnu en France. Médecin de la marine d'origine écossa ise, William Gordon Stables (1840-1910) fut, à partir de 1875, un écrivain prolifique de fiction pour adolescents (plus de 130 livres), souvent des romans maritimes ou historiques, prépubliés dans le magazine The Boy's Own Paper, édité par la Religious T ract Society (voir Samuel Manning, Le Pays de la promesse)). Il a été considéré comme le Jules Verne anglais, en particulier en raison de ses romans d'aventures polaires (tel From Pole to Pole, 1886). Ces livres sont publiés dans des éditions anglaises à plat historié de format in-8. Il écrivit sur d'autres sujets, comme la santé, la marine, les chats et les chiens, son seul livre traduit en français. La question du roman d'aventures comme reflet des attitudes nationales n'est pas innocente. Aucun de s es romans n'a été traduit en France, du fait qu'ils adoptent un point de vue britannique et qu'ils glorifient le colonialisme anglais. Ils feraient double emploi avec la production de nos auteurs, à commencer par Verne. Cependant, son collègue romancier G. A. Henty a vu quelques livres traduits dans notre langue, dès lors que le sujet s'y prêtait (Les Jeunes francs-tireurs, Hachette, 1873, PH 18/350, sur la guerre franco-allemande de 1870). Mais un sujet comme les chiens réunit tous les amateurs, sans dis tinction de nation. "Dans mon opinion, dit l'auteur pour justifier son titre, il est peu de gens possédant un chien qui ne le regardent comme un ami, et le secret de cette reconnaissance, c'est que le chien nous a appris ce que c'était d'aimer. Seul, entr e tous les animaux, il est littéralement "amoureux" de son maître. Le chien est une machine à aimer. Certainement la passion chez l'homme a plus de grandeur, elle peut inspirer un égal dévouement, elle est susceptible d'infiniment plus de poésie, mais elle n'est point aussi désintéressée, elle connaît toujours la lassitude, la satiété, les distractions, elle cède à l'intérêt ; rien de tout cela n'existe pour l'affection de l'animal : plus elle se prolonge, plus elle s'affirme, plus elle se fortifie ; ses pe nchants eux-mêmes - il en a - comme ses appétits, cèdent devant cet amour pour celui auquel il appartient (...). Fidèle comme serviteur, fidèle comme ami, tel est le chien." "A tous ceux donc qui ont la bonne fortune de posséder un véritable ami et un ser viteur dévoué de la race canine, et qui désirent savoir comment le rendre heureux et à son aise lorsqu'il se porte bien, et comment le traiter avec succès et scientifiquement quand il est malade, ce livre est respectueusement dédié." Ancien sous-officier à Saumur (selon Monique de Saint-Martin qui lui consacre plusieurs pages dans L'Espace de la noblesse, 1993), rédacteur sportif du Gil Blas, où il côtoie Aurélien Scholl et Maupassant, le baron Charles Maurice de Vaux (né en 1845), traducteur du livre, est une personnalité mondaine et un écrivain de sport, ayant écrit sur l'escrime (Les Hommes d'épée, Rouveyre, 1882), le tir (Les Tireurs au pistolet, préface par Guy de Maupassant, Rouveyre, 1883), le duel (Les Duels célèbres, 1884), Les Femmes de sport (1885), Les Hommes de sport (1888, chroniques du Gil Blas), l'équitation (Les Haras et les remontes, 1887 ; Les Écoles de cavalerie, Versailles, l'École militaire, l'École de Saint-Germain, Saint-Cyr, Saumur ; étude des méthodes d'équitation des grands maîtres de l'époque, 1896 ; Équitation ancienne et moderne, 1898), le cirque (Écuyers et écuyères, histoire des cirques d'Europe (1680-1891), 1893), L'Armorial de la vénerie (1895), les sports en général (Les Sports en France et à l'étr anger : silhouettes sportives, 2 vol., 1899-1900). Il a également traduit un livre de Frank Tonwsend Barton, Notre ami le cheval (1900, orthographié par erreur Townend), qui sert de pendant à celui sur les chiens. Ces livres, préfacés par ses amis du G il Blas, Arsène Houssaye, Maupassant, Joseph Montet, Aurélien Scholl, sont presque tous publiés par Rothschild, son éditeur depuis 1887, qui avait une collection de livres de chasse, de sport et d'équitation. Quelques-uns sont publiés par Marpon et Flamma rion. Il a dirigé des journaux : L'Illustré mondain : sports, lettres, arts (1898), L'Illustré parisien, journal hebdomadaire. La Vie sportive et mondaine. La Vie sportive, théâtrale et mondaine (1900-1913). Livre de référence peu commun et fort rare en plat historié. Thiébaud, p. 922-923.
SKU : 9501074
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